Pfffffff !!!!!
Me voilà de retour à Paris. Pffff !!!!
Cela fait maintenant 11 ans que je vis ici et je ne m'y plais pas. Pourtant il y a des tas de choses à faire mais je n'en profite pas. Je déteste les transports en commun, le bruit, la foule et je trouve que chacun vit pour soi. Je me rends compte que je suis devenue comme tous ces faux parisiens: égoïste, raleuse, impatiente.
Attention, je ne mets pas tout le monde dans le même sac mais mon village d'enfance me manque mais surtout ma famille à 450km. Comme dit chéri, je n'ai toujours pas coupé le cordon mais je pense et j'en suis même sure tant que je n'aurai pas ma propre famille, je n'arriverai pas à le faire.
Il faut que j'appelle mes parents au moins 1 fois par jour et si je n'arrive pas à les joindre, je m'inquiète. Mais maintenant il faut que j'arrive à vivre pour moi, pour nous et peut être qu'enfin, ce petit être tant attendu viendra enfin se nicher dans mon ventre si vide.
Aujourd'hui, je me sens las de tout ça, de toutes ces batailles perdues pour enfin construire une famille, de tous ces rendez vous chez des mecs qui pourraient, oui je dis bien pourraient nous aider à préparer l'utérus car aujourd'hui pour moi, rien n'est prouvé, j'ai juste la certitude qu'ils me vident mon compte en banque.
Je suis à nouveau en traitement et voilà à quoi je pense, je ne suis même pas optimiste pourtant je le devrais, il y a tellement de femmes qui aimeraient peut être être à ma place pour tenter une dernière chance.
En fait, je ne peux pas être optimiste car je flippe. Je flippe d'être à nouveau déçue, de pleurer à nouveau toutes les larmes de mon corps, de voir chéri complètement abattu et de continuer à vivre comme deux cons pas capable de fonder leur propre famille.
Enfin voilà, ce soir, je suis morose et ronchond certainement l'air parisien ou peut être (certainement) la fin de ma grossesse via du cytotec il y a tout juste 1 an.
Cela fait maintenant 11 ans que je vis ici et je ne m'y plais pas. Pourtant il y a des tas de choses à faire mais je n'en profite pas. Je déteste les transports en commun, le bruit, la foule et je trouve que chacun vit pour soi. Je me rends compte que je suis devenue comme tous ces faux parisiens: égoïste, raleuse, impatiente.
Attention, je ne mets pas tout le monde dans le même sac mais mon village d'enfance me manque mais surtout ma famille à 450km. Comme dit chéri, je n'ai toujours pas coupé le cordon mais je pense et j'en suis même sure tant que je n'aurai pas ma propre famille, je n'arriverai pas à le faire.
Il faut que j'appelle mes parents au moins 1 fois par jour et si je n'arrive pas à les joindre, je m'inquiète. Mais maintenant il faut que j'arrive à vivre pour moi, pour nous et peut être qu'enfin, ce petit être tant attendu viendra enfin se nicher dans mon ventre si vide.
Aujourd'hui, je me sens las de tout ça, de toutes ces batailles perdues pour enfin construire une famille, de tous ces rendez vous chez des mecs qui pourraient, oui je dis bien pourraient nous aider à préparer l'utérus car aujourd'hui pour moi, rien n'est prouvé, j'ai juste la certitude qu'ils me vident mon compte en banque.
Je suis à nouveau en traitement et voilà à quoi je pense, je ne suis même pas optimiste pourtant je le devrais, il y a tellement de femmes qui aimeraient peut être être à ma place pour tenter une dernière chance.
En fait, je ne peux pas être optimiste car je flippe. Je flippe d'être à nouveau déçue, de pleurer à nouveau toutes les larmes de mon corps, de voir chéri complètement abattu et de continuer à vivre comme deux cons pas capable de fonder leur propre famille.
Enfin voilà, ce soir, je suis morose et ronchond certainement l'air parisien ou peut être (certainement) la fin de ma grossesse via du cytotec il y a tout juste 1 an.